mon voisin clos toreau

comment dire ce qui fait naître d’un petit collectif humain un joli petit festival d’avril, sur trois soirées, les 16, 17 et 18 avril à la maison des confluences, le nouveau lieu (maison de quartier et centre socio-culturel) du grand quartier de nantes-sud.
il faudrait un récit de tout ce qui s’est passé dans nos têtes depuis l’invitation initiale, nos déambulations, nos jactances, nos épaulé-jeté, nos liens : faire groupe, faire spectacle, être situé, dans les lieux, ensemble.
la poésie, insaisissable, brouillonne et rétive, éperdue, drôle et grinçante, une chaleur en partage.
voici le programme public, c’est notre point kilométrique zéro : la suite de nos aventures, voir plus bas, et dans le désordre inverse des aiguilles d’une montre …

 
Flyer Web léger

 
vendredi 3 avril 2015, fin d’après-midi, une trouée dans la pluie, soudain il fait beau et la cloche sonne, bientôt couverte par les tambours et les drapeaux du monde moderne, les confettis, entre les poussettes et les béquilles, des enfants courent et le roi carnaval totoro du clos toreau modeste et fragile, sort de l’école, tiré, poussé, et bientôt brûlé et dés-accoord-é entre les ganivelles de la crapaudine, après sa longue traversée de l’axe nord-sud de nantes, ce contre-flux perpendiculaire d’enfants et de parents, que protègent ou encadrent un instant deux policiers municipaux à vélo soudain reliés aux autres gilets fluos de toutes obédiences.

autre-roi-carnaval

 
nous filmons aussi la sortie de l’école, les gens qui accompagnent la batucada, l’annonce au mégaphone de la mort du roi-carnaval et enfin la mort du roi carnaval lui-même, à la façon d’une fusée qui raterait son décollage.
qualité pellicule années 70 garantie, 100 % nantes-sud, un joli carnaval de quartier