ateliers écriture, lecture, édition : les ultra-sessions
actuellement : c’est où, quand et ça fait quoi ?
des ultra-sessions auront lieu au printemps 2015 pour la création du nouveau « guide indigène de (dé)tourisme de nante-s et saint-nazaire », à suivre.
une ultra-session, un atelier d’écriture, c’est quoi ?
l’atelier d’écriture (ou ultra-session) est une proposition d’écriture mutuelle, coopérative, dans un espace protégé des effets des jugements péremptoires et de la croyance littéraire si castratrice de la culture française – un espace d’expérimentations et de gratuité, de projets personnels d’écriture, de développement d’un art d’écrire, de contraintes et d’échéances créatives, d’écriture et de réécriture, de critique et de placement des textes dans la bibliothèque mondiale, de socialisation de sa propre écriture, de lecture et d’édition.
depuis le début de nos interventions en atelier d’écriture, la question du sens, de la réécriture et de la sortie des textes nous a amené à lier écriture, lecture (entrante et sortante) et édition dans un même atelier, tout en conservant ce raccourci « atelier d’écriture » quelquefois plus justement nommé « ultra-session ». nous ne plaçons pas ces pratiques dans une perspective occupationnelle, mais agissante. nous participons aux réseaux d’acteurs des ateliers d’écriture des « boutures » (en région pays de la loire). participer à un atelier d’écriture est choix librement consenti et ouvert à tou-te-s, l’organiser dans des lieux institutionnels demande des négociations sur l’enjeu et les modalités d’usage dans des espaces contraints.
quelques exemples d’ultra-sessions : « mots à maux, écrire la politique », « poste restante, écrire ses récits de voyage », « écrire le travail : attention danger, écriture au et du travail », « classes lecture-écriture » et autres « cadastres imaginaires » (en école primaire), « en étranger dans le texte, atelier multilingue combiné » (français, roumain, italien, allemand, anglais et espagnol, en france ; français, roumain et anglais, en roumanie), « lieu d’enfance 14 000 signes » (avec des étudiants de géographie), « fictions » (de toutes les sortes et avec toutes sortes de gens), « ateliers guide indigène » et autres « midi-minuit », « écrire comme assistante sociale », etc.