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Nouveautés
« Manifeste pour l’élevage en plein air »
Sauve Qui Poule ! est un collectif d’élevereuses et de consommateurices de volailles qui se bat pour l’élevage paysan en plein air. Ouvrez notre manifeste pour prendre conscience de cet enfermement dans nos fermes et nous aider. Soutenez-nous, expérimentez le plein air, ne laissez pas l’agro-industrie et la bureaucratie nous écraser ! On compte sur vous !
[quatrième de couverture]
32 pages, quadrichromie, imprimé chez parenthèses, nantes, sur papier recyclé
isbn 978-2-919635-34-4, avril 2024, 4 €
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« Enquêtes urbaines, le projet à l’épreuve des résistances »
Enquêtes urbaines, le projet à l’épreuve des résistances est un livre multiple sur les résistances au projet urbain, également livre singulier parce qu’issu de la recherche étudiante laquelle ne serait donc pas qu’une fiction pédagogique.
172 pages, quadrichromie, imprimé chez media graphic sur papier recyclé
isbn 978-2-919635-28-3, octobre 2023, 18 €
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Cet ouvrage rassemble huit travaux sous une approche commune, celle de la résistance aux projets. Avec pour toile de fond les crises environnementales et sociales, apparaissent chaque jour des mouvements de résistance plus ou moins organisés contre des projets d’aménagement, qu’ils soient en ville, à la campagne, en France ou ailleurs. Ces enquêtes illustrées mettent en lumière les enjeux liés à ces conflits. Sous forme de récits, elles nous amènent à détricoter des situations crispées depuis le bout de la lorgnette jusqu’à la considération de dynamiques globales.
Un travail issu de la recherche étudiante
La recherche étudiante, celle des mémoires de masters en école d’architecture par exemple, est peu connue, peu valorisée, rarement cumulative. Elle laisse peu de traces visibles. Elle est pourtant à la fois un lieu de formation et de maturation de très nombreux·ses étudiant·es et le premier lien de nombreux·ses habitant·es avec la recherche et les sciences sociales. L’édition de ce livre « Enquêtes urbaines, le projet face aux résistances » est une première, du moins participe à prendre au sérieux ces interactions discrètes et ces formations mutuelles modestes et paradoxales, pourtant bien réelles et performatives.
C’est donc un geste de critique pédagogique et d’innovation sociale que de soutenir ce livre qui témoigne du désir d’une plus grande qualité relationnelle dans la société mais aussi de la réalité positive du conflit comme régulation des contradictions de la société, au travers de la recherche étudiante, et la nécessité de son apprentissage.
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« Western à Couëron, Paul et Denise, récit d’une vie paysanne libre à Couëron et dans le pays nantais »
84 pages, cahier photo 16 pages, couverture avec rabat, imprimé chez media graphic sur papier recyclé
isbn 978-2-919635-32-0, octobre 2023, 12 €
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Quatrième de couverture
Été 2023. Voilà maintenant plus de deux ans que j’ai commencé à écrire ce texte. Je n’étais certainement pas fait pour ça. J’ai essayé. J’ai été aidé, encouragé à le faire. Ce livre, j’aurais voulu en partager l’écriture avec Denise. Cela n’a pas été possible. Ainsi va la vie. Celles et ceux qui l’ont connue et côtoyée pendant si longtemps pourront compléter ce texte comme il leur plaira. J’ai écrit comme je suis. Les faits et gestes rapportés ici sont racontés tels qu’ils me reviennent en mémoire, tels que je les ai enregistrés.
Je sais qu’il peut y avoir des erreurs et des imprécisions. Mais personne n’a les mêmes souvenirs et chacun·e se rappelle à sa façon et selon ses propres vues. […] Aujourd’hui, au moment de mettre un point final à ce livre, je suis affaibli et je ne peux plus faire grand-chose pour continuer la lutte. Heureusement, d’autres le font à notre place. Pour cela, je me dis que ce que nous avons fait n’a pas été vain et inutile. Car si le monde n’a pas changé, notre vie a été différente, formidable et pleine de rencontres imprévues. Denise et moi n’avons été que de petit·es paysan·nes qui aimaient la terre et les gens qui la travaillent. Quant à ceux et celles qui profitent des plus faibles, nous les avons dénoncé·es et combattu·es toute notre vie.
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« Revenir à Miséry, contre l’arbre aux hérons et la touristification »
Comment échapper au service du tourisme obligatoire. [la presse]
présentation publique le vendredi 17 septembre à partir de 18h30, dans la carrière
32 pages, imprimé en scop à Nantes sur papier recyclé, format 12/17 cm, 4 €, isbn 978-2-919635-19-1, septembre 2021.
Quatrième de couverture
La carrière Miséry, incroyable morceau de ville sauvage scalpée et défoncée il y a maintenant deux ans, est en début d’exploitation : une fausse cascade, un demi-jardin colonial, un escalier monumental, des belvédères. À côté, un trou et un projet d’arbre ferraillé fantôme, non voté, non financé, et qui avance, pourtant, millions d’euros publics après millions d’euros publics, comme la preuve vivante de la surmodernité nantaise et de son écologie de bazar. Face à cette attraction touristifiante qui ne verra pas le jour et pourtant se construit dans la coulisse, la connivence médiatique et le boniment vernien, la question est simple. Comment échapper au service du tourisme obligatoire ?
Le collectif PUMA publie ici son droit de suite à l’ouvrage Carrière Miséry, destruction de la ville sauvage.
Attention, pour accéder aux pdf, merci de les ouvrir dans un nouvel onglet.
la carte postale offerte avec le livre
Lire le texte intégral de Revenir à Miséry, contre l’arbre aux hérons et la touristification
« À propos de la Zad de Notre-Dame-du-Covid, hypothèses habitées »
Il s’agit de repeupler notre cosmos. [la presse]
Frédéric Barbe
32 pages, couverture et intérieur couleur de l’auteur, imprimé sur papier recyclé, format 12/17 cm, 4 €, isbn 978-2-919635-14-6, juin 2020.
Quatrième de couverture
À propos de la Zad de Notre-Dame-du-Covid, hypothèses habitées est un très petit livre. C’est une invitation à la vie terrestre, à l’action déconfinée, à une vie bonne et souveraine qui ne soit contaminée ni par la peur, ni par la violence. [sortie le 11 juin 2020]
Texte hybride de déconfinement entre géographie, sciences sociales, récit, poésie et politique, À propos de la Zad de Notre-Dame-du-Covid, hypothèses habitées propose un ensemble d’hypothèses et de d’enquêtes liées aux écologies habitées, aux questions transitionnelles et à l’enrichissement de notre cosmos. Tout public.
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Lire une recension dans la revue en ligne Topophile
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« Étrange Maquereau, série butō sans droit ni titre »
Burlesque et fantasque, antidépresseur puissant, enfin la biographie sauvage d’Emmanuel M. [la presse]
Captain Frog
272 pages, dessin de couverture Quentin Faucompré, 15 €, isbn 978-2-919635-13-9, février 2020.
Quatrième de couverture
En avril, Étrange Maquereau fête son élection au premier tour de scrutin. Oui, 18,19 % des maquereaux inscrits sur les listes électorales l’ont choisi pour affronter Blondie ! C’est gagné. À la mi-juin, devenu Marcheur Suprême, il double la mise. Il s’allie au petit Démodé et avec 18,88 % des maquereaux inscrits sur les mêmes listes, il rafle 350 congres sur 577. Le reste de l’histoire est raconté ici en quatre saisons de dix épisodes.
Captain Frog est une cantatrice borgne qui vit, chante et travaille honnêtement sous un faux nom quelque part en France.
Étrange Maquereau, série butō sans droit ni titre est un objet littéraire non identifié à destination de tous les publics. Folle réanimation de l’art du feuilleton comme de l’art de la disparition et de l’autonomie, Étrange Maquereau met le burlesque et la poésie au service de la vie, les rieurs et les rieuses de notre côté ! Rien de moins ! Les trois premières saisons de la série ont été diffusées en ligne de février à mars 2019 dans les feuilletons à la criée, puis rediffusées en avril 2019 sur le site de captain frog, elles sont restées accessibles en ligne jusqu’à décembre 2019, période d’écriture de la dernière saison.
Retrouvez Captain Frog, poésie électrique sur captainfrog.org.
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Pdf de présentation libraires et presse
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« La Beaujoire, ça construit partout, le moindre bout de terrain »
Vernissage le jeudi 5 mars à 18h30 au café Saint-Georges, 1 boulevard des Batignolles à Nantes.
Association des Riverains et Amis de la Beaujoire, collectif à la criée, Maïwen Priour-Petitbon et Cartographie critique.
carte couleur sur offset lenza top recycling, format ouvert 96/67 cm, fermé 16/33,5 cm, prix libre, 2 € en point de vente.
Quatrième de couverture
Imaginée en juillet 2019, la carte de la Beaujoire sort en février 2020. Elle s’inscrit dans les rebonds de feu le projet YelloPark (2017-2019), dans les axes du nouveau Plan d’urbanisme métropolitain (2019) et propose de revisiter ensemble le quartier de la Beaujoire, à Nantes, d’en explorer les qualités et les devenirs.
La carte est élaborée dans une démarche collective coordonnée par à la criée dans une méthodologie partageable et appropriable dans d’autres lieux, nous contacter.
Lire le texte complet de la quatrième de couverture.Voir aussi ci-dessous La Beaujoire, enquête sur un coup d’état urbain, Frédéric Barbe, mai 2018.
amis.de.la.beaujoire[at]gmail[point]com
Le récit complet du processus de fabrication de la carte ici
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« Carrière Miséry, destruction de la ville sauvage »
Collectif PUMA
88 pages, cahier photographies couleur 16 pages, 8 €, isbn 978-2-919635-12-2, mai 2019
Quatrième de couverture
La diversité, ce n’est pas rien, c’est la condition même de la vie — et de la vie bonne.
Ce qui arrive aujourd’hui à la carrière Miséry, dans le quartier du Bas-Chantenay à Nantes, une carrière unique en Europe selon les mots de Gilles Clément, un morceau de ville sauvage en devenir, incarne cet aménagement prétendument transitionnel qui consiste en réalité à extirper la diversité végétale, animale, mais aussi sociale et culturelle.
L’exécutif métropolitain capture la carrière à l’été 2016 et y organise à grands frais la propagande d’un projet touristique contestable, l’arbre aux hérons, servi par un jardin annoncé extraordinaire : poétique obligatoire et simpliste, fragilité industrielle et technologique, économie dirigée et ultra-subventionnée, obligation faite aux acteurs locaux d’y adhérer.
Le chantier a démarré. Il n’est pas beau à voir.
Défoncer et scalper un des rares morceaux de ville sauvage pour y installer une cascade artificielle dans le temps de l’échéance électorale ? Forcer les imaginaires, les réduire à des actes de consommation touristique et à une révérence subventionnée ? Obliger la communauté à une nouvelle bulle spéculative dans tout un quartier ? Voilà quelques questions que la friche Miséry nous pose par sa modestie et sa discrétion mêmes.
Le livre du collectif nantais PUMA (pour une métropole appropriée, autogérée, aquatique, assez chouette, amoureuse, à compléter, etc.) s’inscrit dans un mouvement de protection et d’usage en commun de la carrière Miséry qui a maintenant plus d’une dizaine d’années.
puma44[at]riseup[point]net
Attention, pour accéder aux pdf, merci de les ouvrir dans un nouvel onglet.
Lire le sommaire et l’introduction
Lire et télécharger le pdf intégral du livre
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« La Beaujoire, enquête sur un coup d’état urbain,
forcer, détruire, privatiser, densifier »
Frédéric Barbe
64 pages, 8 photos couleur, 8 €, isbn 978-2-919635-10-8, mai 2018
Quatrième de couverture
À élaborer des projets gigantesques dans la clandestinité, on s’expose à ignorer les autres expertises. C’est une tradition française. Ne travailler qu’avec son point de vue, ne mobiliser que ses propres données, penser à la place des autres. La méthode paraît simple et efficace. Entreprise spectaculaire et tentative de coup d’état urbain, le projet YelloPark est caractéristique de la surmodernité mais il constitue aussi une rupture politique. Il contredit les qualités de cet urbanisme à la nantaise qu’on vante comme une référence française. En mobilisant pour le stade et le quartier une grille d’analyse transitionnelle, La Beaujoire, enquête sur un coup d’état urbain explore les imaginaires alternatifs à cette équipée inattendue du capitalisme urbain. Le stade de la Beaujoire est un stade fonctionnel, réputé, ancré et durable, parce qu’évolutif. C’est un stade de plein exercice qui est « à nous », un commun porté historiquement par la collectivité. Nous en redécouvrons paradoxalement les qualités stadières et urbaines à l’occasion du projet qu’ont certains de le détruire.
Frédéric Barbe est géographe, auteur et éditeur. Il enseigne également à l’université et en école d’architecture.
Lire le sommaire et l’introduction beaujoire-coup-d-etat-premieres-pages
disponible également en kiosque en loire-atlantique
en complément, la contribution très informée et contextuelle de la brigade loire ici
toutes les contributions sur le site yellopark ici
les prix du stade obtenus par anticor (!) lettre de NM-valeur-stade
le contre-projet porté par les associations La-Beaujoire-Demain
une recension sur le site Métropolitiques
complément au livre par l’auteur, les lettres de la beaujoire
lettre #4, à propos du stade du futur lettre-de-la-beaujoire-7-decembre2018
lettre #3, la métropole au service d’un entrepreneur, 10 novembre 2018 lettre-de-la-beaujoire-10-novembre2018
lettre #2, YP cache la forêt des alternatives, 15 octobre 2018 lettre-de-la-beaujoire-15-octobre2018
lettre #1, sortir de l’obscurité, 27 juin 2018 lettre-de-la-beaujoire-27-juin2018
bonus 2019 la tribune collective post-abandon parue dans le journal Libération le 6 mars 2019 – à lire également, la version longue, avant formatage dans le journal tribune-nationale-la-beaujoire2019
extra-balle > un récit de coupe du monde, corée du sud 2002, ombres et lumières pour onze diables rouges onze-diables-rouges-2003-f-barbe
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« Lettres au capitaine »
Isabelle Querlé
Carte, 7 €, isbn 978-2-919635-09-2, mars 2018
De décembre 2015 à septembre 2016, un journal-fiction de grossesse publié sur Internet.
Avril 2018, une version cartographique de cette expédition réalisée avec la poète Anne Kawala.
le blog d’Isabelle Querlé
extraits
Lettre III
14e semaine de l’expérience.
Capitaine ! Vous savez quoi ? L’hôte existe ! Capitaine ! Vous savez le plus beau ? J’ai vu l’hôte ! Oui, vu de de mes yeux vu ! Il existe bien quelque chose qui vit, là, en moi, quelque part entre mes entrailles, mon estomac et mon cœur !
Lettre XI
31e semaine de l’expérience.
Capitaine, je vous souhaite la bienvenue ! Installez-vous confortablement et profitez bien du spectacle. Allons-y !
L’hôte est à présent en pleine action : coups de pied arrêtés, coups de tête, coups de coude. Pas d’adversaire en vue, mais il met bien du cœur à l’ouvrage ! Les parties se déroulent plusieurs fois par jour, à toute heure du jour et de la nuit. La phase de jeu dure environ vingt à trente minutes.
Le terrain jusque là vaste, devient de plus en plus limité. Et l’hôte habitué des grands espaces se prend, comme qui dirait, les pieds dans le tapis. L’espace de jeu devient alors espace de combat ; les limites du terrain, punching-ball….
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« Le guide indigène de détourisme de la vallée du Gier, édition 2016 »
Bureau de la main d’œuvre indigène
128 p., 10 €, isbn 978-2-9558468-0-3 (c’est pas nous !), décembre 2016
Une édition 2016, éditée par l’Association du guide indigène de la vallée du Gier (c’est pas nous !)
« Objet littéraire non identifié, le guide indigène de détourisme de la vallée du Gier a été écrit dans la vallée, la nôtre. C’est un détournement. On prend le guide touristique, on en casse le code et on l’écrit nous-même, à notre façon. Fabriqué au fil des rencontres, il a été porté pendant deux ans entre Givors et Saint-Chamond par cette réunion bringuebalante d’habitant-e-s et de géographes en train de bricoler une méthodologie de recherche. Ce collectif disparate, discontinu, éphémère, à peine visible, déjà disparu, appelons-le le bureau de la main d’œuvre indigène. Il serait quelque peu amoureux de cette vallée. C’est lui, l’auteur du guide. » [texte de la quatrième de couverture]
Le Guide indigène de détourisme de la vallée du Gier est le premier guide indigène créé hors de la Loire-Atlantique, il est édité localement, en vallée du Gier, par une association indépendante de l’association à la criée.
Auteur collectif et pluriel, le Bureau de la main d’œuvre indigène est un groupe informel « d’habitants habités ».
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« Le guide indigène de détourisme de Nantes et Saint-Nazaire, édition 2016 »
Bureau de la main d’œuvre indigène
160 p., 10 €, isbn 978-2-919635-08-5, février 2016
Une édition 2016 entièrement neuve, voir l’historique ici
Le Guide indigène de détourisme de Nantes et Saint-Nazaire vous propose de jouer l’immersion, le pas de côté, la farce et l’inédit, de mêler poésie et recherche, de vous indigéniser et de créer votre propre expérience du détourisme.
Inventé en 2009 et rapidement épuisé, le Guide indigène de détourisme est ici entièrement renouvelé.
Auteur collectif et pluriel, le Bureau de la main d’œuvre indigène est un groupe informel « d’habitants habités ».
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« Le voyage masse, écrire ses récits de voyage aujourd’hui »
Frédéric Barbe
176 p. 12 €, isbn 978-2-919635-07-8, janvier 2016
Le « voyage masse ».
Vivre, aimer, voyager, chanter, danser, jouer, rêver. Travailler.
Écrire — qui prend et donne un peu de tout ça. Exister singulièrement dans la banalité apparente du monde globalisé, du tourisme de masse, de l’employabilité et de la précarité. Résister à la tristesse qui naît de notre sentiment d’impuissance comme de la perception malheureuse de nos limites.
Ouvrir des interstices insaisissables de bonheur et de créativité.
« Le voyage masse » se lit comme un roman — un anti-guide d’écriture, une farce littéraire et la carte neuve d’un monde toujours émergent et déjà à moitié bombé, cadavéré.
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« Écrans, expériences et situations »
Collectif
80 p., 10 €, isbn 978-2-919635-03-0, octobre 2011, derniers exemplaires, remise 50 % soit 5 €
Archip[ix]els de tous les pays, diversifiez-vous !
Expérimenter et créer des situations dans les sections magmatiques télévisuelles et les neiges éternelles des écrans.
Tisser, lier, couper, déchirer, produire, se retirer, jouer, se mettre en jeu.
Tout public.
Ce livres est un projet collectif multimédia
[lire en ligne ici]
[un prolongement dans le zoom]
[une critique ici]
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« Érable et cetera »
Laurent Huron
87 P., 10 €, isbn 978-2-9531585-8-8, octobre 2010.
Un montage de fragments d’après une pratique du dimanche. Depuis le début des années mil neuf cent quatre vingt, l’auteur sème, plante, donne, diffuse des érables. Un montage autour de la figure de l’érable, comme nom impossible. « C’est l’érable qui cache la forêt. » Existe-t-il une poésie familiale comme existe un roman familial ? Ou la pratique du dimanche comme tentative aveugle de produire le récit.
Le texte appelle les mots de celles et ceux qui ont reçu un arbre. Il intègre des voix différentes, familières et étrangères, des matériaux hétérogènes, parcellaires et ordinaires. Il les assemble, les taille, les découpe, les fait entendre, les liaisonne, les juxtapose ou pas.
Il sera question de temps au travail et de travail à l’œuvre, du chantier ouvert, de fixation et de vagabondage, de biographie et de botanique, du pauvre et du prosaïque, d’une géographie que composent ou décomposent les érables. Nous y rencontrerons certainement des feux, peut-être un sanglier. Qui sait ?
[la suite dans le porte-folio]
[des critiques ici]
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« Interstices »
Frédéric Barbe
47 p., 6 €, isbn 978-2-9531585-1-9, avril 2008.
A ceux et celles qui …
Ce récit bref et singulier, temporaire, d’une expérience collective persistante n’est pas objectif. Nullement à charge d’un inventaire sans objet ou d’un absurde bilan comptable, il dit politiquement une existence sensible et subjective. Le motif ou le concept du jardin collectif comme ensemble d’interstices est étonnant. Loin d’être un pétainisme de banlieue ou une instrumentation de la régulation sociale, ce jardin extra-ordinaire est une expérience de la beauté et du partage dans un monde porté à son ennui et à sa folie. C’est ici, nulle part et partout, là et ailleurs, dans ces interstices éphémères ou persistants, que se résolvent certaines des contradictions stériles de nos vies. Entre marchandises et hiérarchies, à côté. Interstices.
[la suite dans le zoom]
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un article de reporterre en 2015, ici
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« Le Dict des Lieux, petit atlas poétique et satirique de la toponymie française »
Jean-Paul Barbe [textes] et Frédéric Laé [motifs cartographiques]
80 p., 10 €, isbn 978-2-9531585-3-3, décembre 2008.
La géographie, ça sert d’abord à vivre. Dans ces lieux là, Made in France. L’humain-e crée ses lieux, et ces mêmes lieux le-la construisent. Les créant, il les nomme. Parfois il-elle en invente qui ne sont faits que de rêves. Le Dict des lieux est né de cette matière vivante, de ce joyeux magma, vacarme géographique et mental. Territoires singuliers. Et l’imaginaire relie entre eux ces noms de lieux, y dessine des cartes fictionnelles qui, au fil de trois cents noms affolés sur la carte de France habille un pays secret où le rêve double le réel
[la suite dans le zoom]
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« Les elles »
Maryèle Reyjasse
117 p., 15 €, isbn 978-2-919635-04-7, janvier 2011.
L’étreinte, le temps du vieillir, leurs instants tannés, leurs cuirs de peaux fanées. Femmes ailées en souverainetés et bonheurs du dire et de prendre la vie : éplucher, dénoyauter, entailler, mijoter, concasser, pétrir, lover […] Viens, il faut contenter le fil à linge, la mouche baille et le vent s’en vient. Sais-tu que les paroles se posent comme les pucerons sur les feuilles d’érables, que ça fait des histoires qui retournent à la terre ? Ça fait mouche les paroles. Maryèle Reyjasse est conteuse et comédienne, auteure aux mille petites formes. Elle offre ici un premier texte long – grand ouvert aux vents de tempête. Avec sept photographies hors-texte d’Olivier Durrande.
[la suite dans le zoom]
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« Les fleurs du Mali de Charles Baudelaire aka DJ-Koroni »
# 1 Komaba blues
# 2 Takamba Mali Tour
Frédéric Barbe
deux volumes de 16 p. imprimé sur papier journal aux presses Jamana à Bamako, 3 € le volume ou 300 FCFA dans l’UEMOA, isbn 978-2-919635-01-6 et 978-2-919635-02-3, avril 2011.
Ce texte est né de plusieurs voyages au Mali en 2011 et 2012, au cours d’un travail de recherche avec des acteurs maliens de la lecture-écriture. Géographie de réappropriation de l’expérience malienne contemporaine, Les Fleurs du Mali offrent un accès singulier à la diversalité (la diversité de l’universel) et travaillent le lien profond du texte avec l’oralité et la musique, dans la générosité et la colère des acteurs de la vie quotidienne.
Ce texte s’est déversé dans un concert-lecture portant le même nom et joué régulièrement.
[la suite dans le zoom]
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# 1 Komaba blues
# 2 Takamba Mali Tour
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« L’illustre Contre Monde »
Ronan Cheviller
143 p., 12 €, isbn 978-2-9531585-7-1, mars 2010.
Après Hôtel d’yeux, Un bougre, Ella ou encore Maison d’œil, L’ILLUSTRE CONTRE MONDE est une autre manière de s’écraser au fond du ciel pour, plus que de raison, gesticuler, taper de la langue, bonimenter du melon, questionner de la glotte, soliloquer de l’âme, sublimer, enflammer et briser le corps, interpeller et s’échapper, accoucher, décrocher, s’écorcher […]
Un texte à lire à voix haute et plus, véritable théâtre portatif d’entresorts.
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« Nicolae Egocentru ou le petit catéchisme des courtisans de la cour »
Anonyme
32 p., 4 €, isbn 978-2-9531585-0-2, avril 2008, derniers exemplaires, remise 50 % soit 2 €
On raconte aussi que Giulio Mazarino naquit coiffé et avec deux dents, que cela était signe de bonne fortune et que toute sa vie en fût illuminée. Des années 1648 à 1652, plus de quatre mille mazarinades – de tout acabit – furent publiées à Paris, Bordeaux ou Nantes et même à l’étranger. Et l’on raconte encore que Giulio Mazarino, tout à ses affaires, n’en fut nullement affecté.
[la suite dans le zoom]
lire en ligne et à voix haute s’il vous plaît (ici)
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« Petit bain »
Catherine Lenoble
103 p., 12 €, isbn 978-2-9531585-6-4, mars 2010.
Écrire un roman, dont le héros serait l’ubiquité, autant dire qu’on n’est déjà plus dans le roman.
être 1 flux 0
dans le réseau
c’est parti.
[la suite dans le zoom]
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hors commerce
« Comment ça a bien pu commencé et autres histoires »
une création partagée, THéaTRe aMOk et habitants du quartier Bottière
(ré)écritures de Ronan Cheviller, dessins de Quentin Faucompré
100 p., hors commerce, isbn 978-2-919635-06-1, septembre 2013.
Des langues comme s’il en pleuvait à la Bottière.
Des histoires.
Magnifique.
Quelque chose comme le berceau possible de l’humanité.
De quoi nourrir une création, un spectacle autour des contes et histoires d’origine, là où le quartier deviendrait théâtre. […]
[la suite dans le zoom]
lire et à voix haute s’il vous plaît [ici]
hors commerce, accessible en ligne
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« On avait dit simple et c’est compliqué, un journal de quartier … »
Collectif
Grand format à 3 plis, prix libre, isbn 978-2-9196350-5-4, mai 2012.
Un grand journal de quartier décoiffant produit lorsque l’association résidait quelques mois à la maison de quartier Madeleine-Champ-de-Mars [octobre 2011-juin 2012], bref, comme disait quelqu’un du quartier, on s’en fout qu’on a pas le son parce qu’on a la gueule.
Une conférence de rédaction volée, car le quartier n’a pas de directeur.
[la suite dans le zoom]
télécharger pour lire [ici] – grand format à plier
hors commerce, accessible en ligne
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épuisé
« Le guide indigène de (dé)tourisme de Nante-s et Saint-Nazaire »
édition 2009
Bureau de la main d’œuvre indigène
128 p., 8 €, isbn 978-2-9531585-4-0, juin 2009.
Objet inédit, le guide indigène de (dé)tourisme de Nante-s et Saint-Nazaire embarque ! Géographie, délire, histoire, vrai-faux, frictions, folie douce, belles expériences, situations, dans les lieux, la cuisine, de jour, de nuit, dans le train, la ville, la campagne, les interstices …
À mettre entre toutes les mains.
LE BEST-SELLER À LA CRIÉE, LE LIVRE CULTE EN LICENCE LIBRE DANS UNE COLLECTION NON-PROPRIÉTAIRE !
[la suite dans le zoom]
lire en ligne [ici]
épuisé, accessible en ligne
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Chantier de philosophie, port du casque obligatoire
Collectif, école publique Alphonse-Braud, Nantes, classe de cm1-cm2, son institutrice, Sandrine Perrodeau sur une intervention de Frédéric Barbe
32 cartes, 4 €, juin 2008.
Un jeu collectif pour penser et philosopher à plusieurs. Parole et écriture sont sollicitées successivement. Tout public à partir de 9 ans – attention port du casque obligatoire – de 5 à 7 joueurs. Jeu trilingue français – espagnol – anglais.
Chantier de philosophie a notamment été joué à Nantes dans le festival de philosophie au Lieu Unique.
épuisé